Merci à celles et ceux qui se bougent pour que ça bouge

Dans cet épisode, une fois n’est pas coutume, nous allons pousser un cri, celui du cœur pour remercier celles et ceux qui font le monde d’après.

Dans cet épisode, une fois n’est pas coutume, nous allons pousser un cri, celui du cœur pour remercier celles et ceux qui font le monde d’après.

Râler, s’indigner, critiquer, invectiver … quelle triste habitude. On chouigne, on râle, on se plaint et on dénigre à tour de bras et de tweets. On ne palpite pas, on ne rêve plus, on clame qu’on n’aime pas, que c’était mieux avant et que ce sera pire demain…

Et on est contre tout, contre la guerre parce que c’est moche la guerre, et contre la maladie, et on est contre aussi les ours qui meurent sur la banquise et tout ce qui ne va pas. Comme s’il suffisait de décrier. Tu râles dans les embouteillages ? Mais c’est toi l’embouteillage ! Prends le bus !

Mais il y a aussi celles et ceux qui se lèvent et agissent. Celles et ceux qui regardent le monde avec l’optimisme de ceux qui entreprennent, celles et ceux qui le regardent tel qu’il est même s’il est dur mais qui sont animés de cette conviction profonde et de cette envie inébranlable qu’on peut le changer.

Il y a celles et ceux qui font le monde d’après, dès maintenant. Et ceux-là on veut les remercier. Alors merci à celles et ceux qui se bougent pour que ça bouge, c’est quoi l’histoire ?

Merci d’abord bien évidemment à vous tous qui nous écoutez, qui partagez, relayez, commentez, c’est grâce à vous que nous continuons de créer, grâce à votre soutien, votre énergie et vos encouragements. Alors merci !

Oui merci à tous ceux qui nous soutiennent et nous donnent envie de continuer à donner, ceux qui nous relaient et qui œuvrent aussi de leur côté pour transmettre, que ce soit par leur veille du mercredi, leur communauté RH, leur Mag ou tout simplement par leur engagement de tous les jours.

Merci à ceux qui ont eu du mal à garder le sourire et qui l’ont dit, qui se sont ouverts, pudiquement et simplement. Non pas pour se plaindre ou pour attirer l’attention, mais pour dire « tu sais, c’est pas facile » te permettant alors de voir que tu n’es pas seule, faisant naître la solidarité et l’entraide, par une simple larme partagée.

Merci à ce manutentionnaire en usine, avec près de 40 ans d’ancienneté, qui maîtrisait mal la langue française et la lecture, mais qui en quelques mots échangés en formation a témoigné d’une sagesse sur le sens du travail, la force du collectif et la noblesse de la solidarité qui à elle seule donnent foi en l’humain.

Merci à ce restaurateur qui nous a accueillis bras ouverts le jour de l’ouverture des terrasses, comme un ami que nous n’avions pas vu depuis longtemps. Nous rappelant qu’à Paris comme ailleurs ceux qu’on dits “non-essentiels” sont l’âme de la cité.

Merci à ce syndicaliste qui m’a dit « t’es le 1er patron que je croise qui n’est pas un enfoiré ». Un vrai, un pur et un dur certainement quand il le faut, animé par l’envie de faire avancer les choses ! Et il y en a partout mais on ne les met pas en avant. Ils ne font pas vendre.

Merci à cette classe d’étudiants qui malgré la distance, les webcams et les studios de 20m2 ont gardé le sourire et l’énergie pour rendre ces 3 jours passés sur Teams plus agréables, on a ri, on a échangé, on a débattu et on a appris dans la bonne humeur.

Merci à cette DRH animée par la volonté sincère de transmettre un monde plus beau et qui en témoigne dans ses actes, merci à ce DRH animé par un profond sentiment de justice, qui porte et incarne le sens même de la coopération. Ils honorent la profession.

Merci à cet inconnu qui spontanément m’a envoyé un message pour nous féliciter des contenus story RH, comme ça, sans rien attendre en retour. Il a même terminé son message en disant « voilà c’est tout ». Et bien oui, c’est tout.

Merci à cette étudiante qui des années plus tard reprend contact dans son activité professionnelle et te témoigne une reconnaissance qui fait tout le sens de ce métier.

Merci à cette responsable d’Ehpad qui garde le sourire, le sens de l’humour, la force de continuer à avancer malgré toutes les difficultés et merci à ses équipes qui sont confrontées au quotidien à ce que nous ne voulons pas voir, à ce que nous ignorons, nous permettant ainsi beaucoup plus de légèreté.

Merci à ce chauffeur de camion qui collecte le lait chaque jour, qu’il pleuve, qu’il vente ou qu’il neige, et qui recommencera demain, merci à cette caissière qui reviendra encore demain et qui continuera à sourire aux clients pressés qui ne la regardent même plus

Merci aux sages-femmes comme à la serveuse du bar d’en face au pâtissier qui fait l’angle, ou à ce chauffeur de bus que j’ai croisé et qui disait bonjour à toutes celles et ceux qui entraient.

Merci à cet ange inconnu qui t’a ébloui de son regard à lui donner le bon dieu sans confession, et à ce sans-abri dont tu as peur mais qui t’a regardé avec humanité,

Merci à celles et ceux qui tentent, se trompent, essayent, pleurent, ont peur, doutent, tremblent, aiment, recommencent, espèrent, vibrent, s’inquiètent, plongent, encore, encore et encore…

Merci à celles et ceux qui y vont le cœur en bandoulière. Les amoureux de la vie, les créateurs, les poètes, les gourmands, les sincères et les généreux, les jouisseurs, les sensibles, ceux qui pleurent, qui crient et qui rient, les inquiets, les fragiles à fleur de peau, ceux qui autorisent et s’autorisent, ceux dont le cœur bat la chamade et rougissent, de vie, de peur, d’envie, de honte ou de désir.

Merci à celles et ceux qui vivent pleinement aujourd’hui et essayent d’agir pour demain. Celles et ceux qui croient aux rêves, à leur force et à la passion qui fait vivre.

En résumé, la question c’est celle de la lumière. Celle qu’on cherche toujours. Celle qu’on effleure souvent. Celle qu’on perd parfois. Celle qu’on fait insuffisamment. Alors merci à toutes celles et ceux qui s’engagent chaque jour.

J’ai bon cheffe ?

Tu as bon oui et pour une fois on va en faire une histoire