La transformation des entreprises
La transformation rythme notre quotidien professionnel, à tel point que parfois, nous ne savons plus vraiment pourquoi nous nous transformons : à quoi ça rime tout ça ?
La transformation qui anime les entreprises va bien au delà des seules préoccupations digitales. Il s’agit en effet en toile de fond de problématiques d’ordre organisationnel, managérial et culturel visant à répondre aux exigences de la vie des affaires et à un contexte qui change sans cesse. La dimension humaine qui en résulte confère de ce fait un rôle important à la fonction RH.
Un enjeu : allier productivité et agilité
Les entreprises privées et publiques sont confrontées à un champ de contraintes qui est beaucoup plus difficile qu’auparavant.
Ces contraintes sont de plusieurs natures :
- Contraintes macro-économiques (hyper-compétition, concurrences mondiale et locale, évolution des rapports économiques mondiaux…)
- Impact des nouvelles technologies sur notre environnement (comportements d’achat, attentes des collaborateurs…)
- Contraintes législatives et réglementaires (qui évoluent sans cesse)
- Évolutions sociétales (Prises de consciences écologiques, sociales…)
- Crises sociales, environnementales, sanitaires, économiques… qui rebattent régulièrement les cartes.
Les entreprises doivent donc s’adapter rapidement à toutes ces contraintes en faisant preuve d’innovation et en étant réactives.
Mais elles doivent en même temps rester hypercompétitives, efficientes, en d’autres termes productives.
Si l’on connait les modes d’organisation qui favorisent la productivité (issus sur taylorisme) et ceux qui favorisent l’innovation et la capacité d’adaptation (organisations plus plates, transverses…), ils présentent cependant des propriétés antagonistes. Les entreprises restent par conséquent démunies lorsqu’il s’agit d’allier ces deux enjeux de productivité et d’adaptabilité simultanément.
Il n’existe pas de modèle d’organisation idéal permettant d’allier simultanément productivité et agilité.
La double contrainte de productivité et d’agilité n’est en réalité pas nouvelle. Toute entreprise ou organisation y est par nature confrontée. Si le modèle taylorien a fait ses preuves pour favoriser la productivité il a régulièrement été critiqué et montré ses limites.
Dans cette perspective de nombreux courants managériaux n’ont eu de cesse que de tenter de l’ajuster en lui offrant plus de souplesse et d’ouverture.
La transformation c’est normal et constant
Se transformer c’est créer les conditions de la rentabilité pour aujourd’hui mais aussi pour demain, c’est faire en sorte d’être en capacité de s’adapter le mieux possible et au plus vite aux contraintes du réel qui changent sans cesse.
Il n’existe pas une forme d’organisation vers laquelle se transformer une bonne fois pour toute. La transformation consiste donc à adopter des modes de fonctionnement qui rendent cette capacité d’adaptation permanente.
Cette transformation s’accompagne sur trois volets
La fonction RH a un rôle à jouer face à ce besoin de transformation
La fonction RH a un rôle à jouer face à ce besoin de transformation :
- Parce que, comme toutes les autres fonctions de l’entreprise, elle ne peut pas occulter l’environnement dans lequel l’entreprise évolue
- Parce qu’elle doit soutenir la stratégie de l’entreprise et que cette transformation en est une des clés
- Parce que cette transformation a plusieurs enjeux humains qui relèvent des prérogatives de la fonction RH
Le besoin de transformation concerne l’ensemble de l’entreprise.
La fonction RH doit en créer les conditions sur le plan humain et sur l’ensemble des domaines dont elle a la responsabilité.
Et pour cela, la fonction RH doit elle même évoluer :
Pour en savoir plus, écoutez ce podcast :
Pour ce faire, la fonction RH doit être à la fois crédible et légitime. Pour en savoir plus, écoutez ce podcast :
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