Métavers, VR, NFT et tous ces trucs, c’est quoi ?
Dans cet épisode, nous allons débroussailler un territoire nouveau, ou pas, peuplé de termes technos abscons : le métavers, la réalité virtuelle et ce qui s’y rapporte.
Cet épisode est sponsorisé par Experience 4 et le centre de Recherche Holo3-Réalité Virtuelle …. vos partenaires Réalité Virtuelle pour des expériences immersives.
Dans cet épisode, nous allons débroussailler un territoire nouveau, ou pas, peuplé de termes technos abscons : le métavers, la réalité virtuelle et ce qui s’y rapporte.
Metavers et VR pour certains cela sonne une peu comme une rime pauvre mais peut-être aussi, pour d’autres, comme un nouvel eldorado.
Il y a en effet ceux qui investissent massivement dans ces univers dits « méta », ceux qui en parlent à tout va parce que cela fait le buzz, sans toujours trop savoir de quoi il s’agit d’ailleurs, et ceux qui s’interrogent.
Ceux qui s’interrogent notamment sur ce que c’est, à quoi cela peut servir, ce que cela préfigure, ou pas, pour un avenir plus ou moins proche. Bref, un univers certainement méta mais peut-être pas aussi clair que ça en a l’air, pour continuer le régime… des rimes pauvres !
C’est donc l’occasion de se demander, Métavers, VR et tous ces trucs, c’est quoi l’histoire ?
La réalité et ses multiples représentations, ça remonte à la caverne de Platon. Après tout, qu’on en fabrique une virtuelle avec le numérique ce n’est ni étonnant, ni nouveau ! La réalité virtuelle, c’est au fond cela, un univers, un monde numérique, qui n’existe donc pas autrement que dans du code informatique.
Mais dans lequel tu peux te mouvoir en 3D et interagir avec des personnages virtuels ou des personnes bien réelles comme toi au travers de leur avatar. Et c’est pour cela qu’on se représente tout cet univers de réalité virtuelle avec un casque et des manettes.
Le casque te permet de voir et d’entendre, les manettes de te déplacer, saisir des objets etc. Ce n’est en fait que l’interface qui te permet de te mouvoir et interagir dans cet univers numérique.
Mais tu pourrais aussi le faire avec une autre interface : un ordinateur ou avec un smartphone. Seulement avec ces 2 là, tu perds ce qui fait le charme du casque de VR, à savoir l’expérience très immersive que te procure cette sensation de te mouvoir réellement dans un univers 3D.
Si la techno des casques VR est plutôt récente, le concept de réalité virtuelle n’est pas nouveau. Il y avait Second Life dans les années 2000 par exemple, mais aussi World of warcraft, ou même les Sim’s.
Le métavers désigne l’ensemble de ces univers de réalité virtuelle. Meta qui vient du grec et qui signifie « au-delà de ». Les metadonnées, au-delà des données, ou en l’occurrence des données sur les données, ou un métalangage, un langage permettant de décrire d’autres langages.
En d’autres termes, un univers qui regroupe plusieurs univers de réalité virtuelle c’est un métavers. Pour caricaturer, tu as le magasin, le cinéma et le bar dans la galerie marchande, chacun d’entre eux est un univers et la galerie marchande un métavers.
Il y en a de plusieurs sortes, avec des acteurs qui se positionnent pour essayer de devenir le point de passage obligé pour drainer du trafic avec, en toile de fond, comme toujours, la volonté de gagner de l’argent.
C’est le cas de Meta la société mère de Facebook, dans une logique de réseau social et de super centre commercial. Mais c’est aussi le cas d’autres metavers comme Sandbox, combinaison de jeux et d’immobilier virtuel.
Sandbox en effet où la société française Carrefour a acquis un terrain virtuel et où ils ont fait une opération de com RH avec des entretiens d’embauche virtuels dans un style très « second life ».
Ils ont acquis un titre de propriété numérique, un NFT pour Non-Fungible Tokens c’est-à-dire un objet numérique unique qu’on ne peut pas diviser. Cette acquisition de NFT se fait à l’aide d’une monnaie virtuelle ou ce qu’on appelle une cryptomonnaie.
En l’occurrence Carrefour aurait payé ce terrain virtuel 120 Ethereum, une monnaie virtuelle, soit environ 300000 euros en 2022.
Se développent aussi des métavers professionnels ouverts, plus simples, qui peuvent être utilisés par toute activité, du groupe industriel à la PME en passant par les commerces locaux. La possibilité de s’affranchir des contraintes physiques et géographiques allié à l’immersivité de l’expérience ouvre un vaste potentiel.
Donc la réalité virtuelle ce sont bien des mondes numériques, que l’on peut regrouper pour former des métavers, dans lesquels on peut se mouvoir en 3D et interagir, y compris acquérir des objets virtuels comme un terrain avec une monnaie virtuelle. Bref une réalité très virtuelle mais aux conséquences bien réelles.
Comme par exemple, tu te rappelles ?, les sensations de l’expérience immersive quand on a visité la flèche de la cathédrale de Strasbourg.
Ou les sensations quand j’ai dévissé dans une formation à la sécurité en travaillant en hauteur dans une nacelle où je n’avais pas bien attaché mon harnais, autant te dire qu’on ne m’y reprendra plus.
La réalité virtuelle donc et des sensations bien réelles.
La réalité augmentée c’est autre chose. La meilleure image à te donner c’est le jeu Pokémon Go dans lequel tu courais attraper des trucs virtuels bizarres dans le monde réel en ayant l’air d’un abruti !
La réalité augmentée c’est superposer des informations ou des objets virtuels sur le réel, que tu observes avec un casque, des lunettes ou même avec la caméra de ton smartphone. Cela sert à augmenter la réalité d’éléments virtuels complémentaires.
Agrémenter ou enrichir la réalité en effet. Par exemple, tu es devant une armoire électrique, c’est la réalité que tu regardes au travers de ton casque ou de tes lunettes et tu as des instructions en surimpression pour t’aider à choisir entre le fil rouge et le bleu !
Et paf le chien. Ou plutôt boum tu as tout fait exploser ! On imagine là aussi le champ des possibles. Tu croises quelqu’un au bureau et tes lunettes t’affichent un message te disant n’oublie pas de dire bonjour, la personne que tu viens de croiser c’est le grand patron !
Les domaines d’application professionnels sont nombreux, comme par exemple l’assistance au travail en situation ou l’acquisition et l’entretien de connaissances pros, dans la lignée de la promesse du Knowledge Management des années 90.
Bref, là où la réalité virtuelle c’est un monde virtuel dans lequel on se déplace et avec lequel on interagit, la réalité augmentée, c’est la superposition d’éléments virtuels sur la réalité que tu observes.
Et on peut combiner les deux, réalité virtuelle et réalité augmentée, c’est ce qu’on appelle la réalité mixte. La coexistence d’objets du monde réel et d’objets virtuels. Le monde réel c’est par exemple ton appartement avec ta table et le virtuel c’est par exemple ce pot de fleur qui n’existe pas et que tu poses dessus.
En résumé, la réalité virtuelle c’est un monde numérique dans lequel tu peux te déplacer en 3D et avec lequel tu peux interagir. Un métavers c’est un regroupement de plusieurs univers de réalité virtuelle. La réalité augmentée ou mixte consiste à ajouter au réel, en surimpression, des informations ou objets virtuels. Le casque de VR avec des manettes ou des lunettes étant les interfaces qui te permettent de te déplacer et interagir avec une sensation très immersive.
J’ai bon chef ?
Oui tu as bon mais on ne va pas en faire toute une histoire.