Allier agilité et productivité : une nécessité
Dans cet épisode nous allons vous parler des contraintes auxquelles les entreprises sont confrontées et qui les poussent à repenser les schémas organisationnels auxquels elles étaient habituées.
Dans cet épisode nous allons vous parler des contraintes auxquelles les entreprises sont confrontées et qui les poussent à repenser les schémas organisationnels auxquels elles étaient habituées.
Les entreprises privées et publiques sont confrontées à un champ de contraintes qui est beaucoup plus difficile qu’auparavant. Avec notamment l’hyper-compétition, l’évolution des rapports économiques mondiaux et l’impact des nouvelles technologies sur nos comportements d’achat par exemple, tous ces facteurs sont sources pour l’entreprise d’instabilité.
Les entreprises doivent donc s’adapter rapidement à ces champs de contraintes, ce que certains appelleraient agilité. Mais elles doivent en même temps rester hypercompétitives, efficientes, ce que d’autres appelleraient productives. Mais comment allier productivité et agilité ?
C’est quoi l’histoire ?
Les entreprises se retrouvent aujourd’hui face à deux nécessités : celle d’être efficientes à l’instant T et en même temps la nécessité de s’adapter à leur environnement – qui lui évolue également constamment. Or, c’est quelque chose de nouveau pour les organisations qui pendant longtemps étaient habituées à mettre ces exigences en série : on innove au travers de programmes de R&D puis on rentabilise dans un schéma industriel.
En fait, ce que tu nous dis c’est que les entreprises savent être innovantes ou productives. Les entreprises connaissent les modes d’organisations qui permettent l’un ou l’autre. Par exemple, un modèle d’organisation pour être “productives”, “efficientes” serait une organisation taylorienne. Le fondement du taylorisme étant le principe même de la productivité. Et elles savent ce que l’innovation en revanche exige : des organisations plus plates, moins hiérarchiques, avec plus de transversalité, où les équipes s’organisent en mode projet etc.
Exactement, la difficulté vient en revanche du fait qu’aujourd’hui avec le contexte que nous avons décrit en introduction, les entreprises ne doivent plus être l’un ou l’autre mais les deux à la fois. Or, c’est cette nécessité de faire les 2 en même temps qui nous renvoie à nos antagonismes : quelle organisation, quel modèle, nous permettrait de faire les 2 en même temps ? Nous ne le savons pas.
C’est d’ailleurs ce que l’on peut observer sur les tendances managériales de ces 50 dernières années qui avaient au fond pour finalité implicite d’essayer d’ouvrir / assouplir un modèle taylorien dont on sait qu’il ne s’adapte pas tout seul. Ce fut le cas du Toyotisme des années 60, avec sa dérivée de “qualité totale” arrivant dans les années 1990 et dont on a encore les prolongements avec le lean management.
Tout à fait, mais c’est également la finalité poursuivie avec les équipes semi-autonomes des années 70 qui s’apparentent à une version plus réaliste et moins extrême de l’entreprise libérée ou l’holacratie des années 2010. On pourrait en citer bien d’autres comme les organisations apprenantes, le Knowledge Management des années 90, etc.
En résumé, l’histoire est toujours la même et les enjeux de nos entreprises n’ont pas changé. Il consiste à être à la fois efficientes et agiles. Savoir être productives tout en sachant s’adapter et innover. Le champ de contraintes est en revanche beaucoup plus pressant et fait que pour certaines d’entre elle ça devient une nécessité de survie.
J’ai bon chef ?
Oui tout à fait, mais on ne va pas en faire toute une histoire !