Pourquoi la fonction RH doit-elle s’intéresser au digital ?
Dans cet épisode nous allons nous poser une question simple : pour quelles raisons la fonction RH devrait-elle s’intéresser vraiment au digital ?
Retranscription de l’épisode
Dans cet épisode, nous allons nous poser une question simple : pour quelles raisons la fonction RH devrait-elle s’intéresser vraiment au digital ?
C’est vrai que dans la grande tradition du RH bashing – auquel on assiste régulièrement – il est d’usage de dire que la fonction RH a toujours été je cite « le parent pauvre de l’informatique » … et aujourd’hui on l’exhorte à se digitaliser. C’est son nouveau mot d’ordre !
Alors au lieu de céder aux injonctions des marchands en tout genre, on peut essayer de se demander pourquoi non ?
C’est quoi l’histoire ?
En réalité la fonction RH a 4 bonnes raisons de s’intéresser plus que sérieusement au digital
La première raison pour laquelle la FRH doit s’intéresser au digital les professionnels RH la connaissent depuis plus de 20 ans. L’informatique au sens large en effet a toujours contribué à modifier en profondeur la manière dont la FRH exerce son métier.
Oui tu as raison, par exemple les efforts de productivité de la Fonction entre 2000 et 2010 ont reposé sur le numérique, qu’il s’agisse de la mise en œuvre d’une logique de digitalisation de ses processus (EIA…) ou la mutualisation de moyens avec des centre de services partagés comme la paie ou en externalisant certaines de ses activités (là encore la paie est un exemple révélateur).
En résumé la Fonction RH s’intéresse à l’informatique parce que ça transforme son métier.
La deuxième raison est évidente, tout le monde la vie au quotidien le numérique modifie notre façon de travailler.
Oui tu as raison, et là on peut citer l’importance des outils dit collaboratifs, la messagerie instantanée, les outils ATAWAD qui permettent, le nomadisme professionnel, les réseaux sociaux d’entreprise… L’informatique a toujours eu un impact sur le travail et la façon de l’exercer.
Mais c’est aussi l’évolution du monde industriel avec ce qu’on appelle l’industrie 4.0 où le travail n’a plus rien à voir avec ce qu’il était. Pour s’en convaincre il suffit de visiter un entrepot logistique et d’observer la manière dont il a été automatisé.
En résumé le numérique transforme le travail et le travail c’est le sujet des DRH.
La 3ème raison pour laquelle la DRH doit s’intéresser au numérique : le numérique transforme les comportements des acteurs de l’écosystème RH. Les candidats pour un poste ne se comportent plus aujourd’hui comme il y a 20 ans : ils se renseignent sur les entreprises notamment sur les réseaux sociaux. C’est un des facteurs qui a contribué à l’émergence du terme “marque employeur”.
C’est aussi le cas d’acteurs institutionnels comme l’état du moins en France dont la volonté de digitalisation est évidente (DSN, impôt à la source…) de nombreuses législations reposent sur une volonté de digitalisation.
En résumé, le digital contribue à modifier le comportement des acteurs internes comme externes avec lesquels la fonction RH doit travailler. Elle doit donc, forcément, en tenir compte.
La 4ème raison, et c’est certainement la plus importante : le digital comme on l’a vu dans le premier épisode de ce podcast est un facteur de transformation du business. Or, c’est quand même bien là la première mission de la FRH : contribuer à la réussite de l’entreprise. Pour cela, elle doit nécessairement s’intéresser au business.
C’est très certainement là où elle est le plus attendu mais certainement aussi là où c’est le plus difficile. La question des compétences en est une très bonne illustration. Le digital modifie le business on s’interroge sur les compétences que cela nécessitera dans le futur et c’est bien le rôle de la FRH de mener cette réflexion prospective.
En résumé il y a 4 raisons pour lesquelles FRH est concernée par la question du digital. 1 parce que ça transforme son travail. 2 parce que ça transforme le travail 3 parce que ça modifie les comportements des acteurs de son écosystème 4 parce que c’est un facteur de transformation du business
J’ai bon chef.
Oui tu as bon mais on va pas en faire tout une histoire.