Pourquoi les questions ?
Dans cet épisode, nous vous proposons de vous questionner
On m’a dit que quand on te posait une question, tu répondais par une autre question. C’est vrai, ça ?
Ah oui ? Qui t’a dit ça ?
Dans cet épisode nous vous proposons de vous questionner.
Se questionner ? Encore ? Mais pourquoi ? Et comment ?
Paul Valéry disait qu’un “enseignement qui n’enseigne pas à se poser des questions est mauvais”, mais pourquoi ? Quel intérêt a-t-on à se questionner ?
Questionner, ne nous fait-il pas perdre du temps ? A quoi bon chercher à obtenir des réponses qui peut-être, parfois, n’existent même pas ?
Si la réponse existe, alors pourquoi ne pas simplement nous la donner ?
Si la réponse n’existe pas alors à quoi bon se questionner ? Pourquoi s’obstiner à chercher quelque chose que personne n’aurait trouvé ?
N’y a-t-il pas là de quoi devenir fou ?
Est-ce le doute qui rend fou ou la certitude ?
N’est-ce pas Nietzsche qui répondait la certitude, j’ai un doute ?
A quoi sert le doute ? Pourquoi douter ?
Pourquoi apprendre à douter ? Les certitudes ne sont-elles pas plus apaisantes ?
C’est vrai, pourquoi ne pas chercher la facilité ? Pourquoi toujours demander pourquoi ?
Et pourquoi apprendre à nous questionner ? Questionner n’est-il pas naturel ? Ne commençons-nous pas, enfant, par questionner ? Et même par questionner tout ?
Pourquoi le ciel est bleu ?
Demain, c’est quand ?
Et pourquoi la mer ?
Trop de questions ne nous empêche-t-il pas d’avancer ? Se poser des questions nous empêche-t-il d’agir ?
Et agir, est-ce que ça nous empêche de nous poser des questions ?
Peut-on, réellement, agir, sans questionner ? Sans se questionner ?
Comment créer, construire, entreprendre, sans se questionner ?
Mais qu’est-ce que l’on questionne au juste ?
Tout ? Rien ?
Soi ? Le monde ?
Nos certitudes ? Les réponses toutes faites ?
La réponse est oui, mais quelle était la question ?
N’est-ce pas ce que demandait Woody Allen ? Parce qu’au fond, à force d’affirmation, ne finissons-nous pas par perdre de vue ce que nous cherchions ?
Croyons-nous vraiment qu’il est possible de vivre seulement dans nos convictions ? Sans question ?
Avec seulement des pensées toutes faites ? Des checklists et autres listes de bonnes pratiques ?
Porter des convictions, oui bien sûr mais sans jamais se remettre en question, vraiment ?
Quelle différence entre nos convictions, nos stéréotypes, nos préjugés et nos jugements ?
Et si la question était finalement symbole d’ouverture ?
Tu es où ? Tu fais quoi ? Avec qui ? L’ouverture dépend peut-être des questions que l’on pose, non ?
Alors de quoi parlons-nous au juste ?
De la question comme mouvement ? Celle qui invite à apprendre ? A s’ouvrir ? A user de son esprit critique ?
Celle qui invite à analyser, chercher, se renseigner, comparer pour apprendre ? Comprendre et enfin entreprendre ?
Libre à chacun∙e alors d’apporter les réponses à ces questions et de questionner ses propres réponses pour continuer d’avancer et de faire évoluer aussi bien nos mentalités que nos pratiques, collectives et individuelles. Si nous attendons que le changement vienne de l’autre, l’attente risque de se faire longue.
Alors, et vous ? Quelles sont vos certitudes ? Quelles sont vos questions ? C’est quoi votre histoire ?