Digital ou informatique ? Quelle différence ?

Retranscription de l’épisode

Dans cet épisode nous allons parler de la différence entre le digital et l’informatique.

Si le digital est un terme très à la mode il est intéressant de se demander ce qu’on désigne réellement lorsque l’on parle de digital.

D’ailleurs, digital ou numérique ? Dans nos épisodes nous utiliserons digital et numérique comme deux synonymes. En réalité, il désigne la même chose. Digital est le mot anglais pour désigner numérique. Mais il y a cependant une différence entre numérique et informatique et c’est ce que nous allons voir dans ce podcast. Alors c’est quoi l’histoire ?

C’est vrai que l’histoire est souvent affaire de mots non ? L’histoire est un récit ! L’informatique finalement c’est l’ensemble des outils qui permettent de traiter de l’information de façon automatisée. On peut ici distinguer : Le matériel informatique, les logiciels ou les programmes et les infrastructures qui leur permettent d’échanger à savoir les réseaux.

Le matériel informatique d’abord, ce qu’on appelle les devices pour les utilisateurs, sont par exemple les serveurs, les ordinateurs, les tablettes, les smartphones … on se rend d’ailleurs compte que ces matériels sont de plus en plus puissants et petits.

En effet, les capacités (carte graphique, processeur…) que l’on trouvait dans un ordinateur il y a 15 ans sont celles que l’on retrouve dans un smartphone aujourd’hui. Et ces matériels se sont démocratisés, beaucoup plus de personnes ont désormais accès à ces outils.

Sur ces matériels, on a mis des logiciels (des applications par exemple) ce qui constitue notre 2^ème catégorie.

Ces logiciels sont de plus en plus fluides et faciles à utiliser. L’expérience utilisateur s’est nettement améliorée. Il y a une plus grande interopérabilité, les applications « discutent » entre elles de manière beaucoup plus transparente pour les utilisateurs.

L’intégration des logiciels est plus facile aussi, avec ce qu’on appelle des mash-up c’est-à-dire par exemple lorsque l’on construit un site internet en y intégrant des services existant facilement : intégration de la géolocalisation avec google map, de vidéo youtube… tout cela assez facilement, de manière presque intuitive et sans formation particulière.

Et enfin, la troisième composante c’est les infrastructures de communication qui permettent à tous ces appareils et programme d’échanger entre eux en réseaux ou de stocker des données dans le cloud. Nos matériels, nos logiciels, sont désormais tous interconnectés et accédent au cloud, y compris les objets connectés, ce qu’on appelle l’IoT, Internet Of Things, comme un frigo ou des montres, …

Cette mise en réseau permet un partage de données beaucoup plus fluide et instantané et bien sur une expérience utilisateur plus agréable.

Donc on a bien ces 3 composantes de l’informatique : le matériel, les logiciel et les réseaux. Parler de digital ici c’est souligner le fait que l’évolution conjointe de ces 3 composantes a conduit à une démocratisation de l’usage de l’informatique. Les mots digital ou numérique porte une dimension culturelle liée aux usages ce qui n’est pas le cas du mot informatique.

Une comparaison que l’on pourrait faire c’est celle du jardinage. Le jardinier utilise des outils (pelle, pioche, système d’arrosage…). Le jardinage c’est le fait d’utiliser ces outils pour faire pousser des fruits et des légumes. Et bien l’informatique c’est les outils et le digital c’est le jardinage : l’utilisation de ces outils. L’usage.

Tout à fait, donc quand on parle digital on ne vise pas le matériel, les logiciels ou la mise en réseaux, mais on parle bien de l’impact qu’a l’informatique – ces trois composantes – sur les usages. Le digital ne se limite pas à la chose informatique mais à la culture de l’informatique.

En résumé, on parle de digital ou numérique plutôt que d’informatique pour souligner la dimension culturelle liée à une démocratisation massive de l’usage informatique. Cette démocratisation est la résultante de l’évolution des matériels, logiciels et de la mise en réseau.

J’ai bon chef ?

Oui mais on ne va pas en faire tout une histoire.