Les perles ridicules de LinkedIn

Dans cet épisode nous allons, une fois n’est pas coutume, nous moquer un peu … de certaines pratiques sur Linkedin.

Dans cet épisode nous allons, une fois n’est pas coutume, nous moquer un peu … de certaines pratiques sur Linkedin.

Vous n’en avez pas marre de ces demandes de contacts intempestives de personnes qui ont quelque chose à vendre mais certainement rien à vous apporter ? Ces emails que vous recevez tous les 2 jours pour vous vendre la dernière solution ed-tech customer-centric, ou encore le benchmark des best-practices en matière de soft-skills 4.0 pour l’avenir de demain tomorrow.

Mais qu’est ce que c’est gavant tous ces growth hackers, ces disruptive thinkers et autre coaches augmentés révélateur du talent émotionnel qui sommeille en toi, on dirait le pipotron ! Allez on va en rire, avec un petit florilège de ce qu’on a reçu sur LinkedIn ! Alors, les perles ridicules de LinkedIn, c’est quoi l’histoire ?

Alors commençons avec une growth hackeuse, la reine de l’automation et de l’inbound marketing, avec ses jolies petites fleurs pour décorer son titre de poste. Enfin, celui qu’elle s’est inventé. Faut dire qu’elle est créative, la growth hackeuse.

Tu ne la connais pas mais à peine tu as accepté sa demande d’invitation (sans trop faire gaffe d’ailleurs, pauvre idiot que tu es) qu’elle t’envoie un message et te propose (ou t’impose au choix) un rendez-vous téléphonique dès demain pour un diagnostic de faisabilité de son système de prospection révolutionnaire chez toi !

Bah oui m’dame bien sûr, je suis libre là maintenant même si tu veux, à tes ordres … je n’attendais que toi.

Tiens il y a aussi cet entrepreneur qui je cite « build des disruptive HR companies »… Bref, il te propose – poliment remarque c’est déjà ça – les services de recrutement qu’il a conçu. Tu lui dis poliment que tu n’as pas ce type de besoin. Et il te remercie poliment pour le retour.

Bah alors tout va bien non ?

Mouais si on veut parce que toutes les trois semaines tu reçois le même message, à peine reformulé pour masquer l’absence de personnalisation… Mais t’as compris ou pas que je n’ai pas de besoins de recrutement. Et en tout cas si j’en avais tu seras bien le dernier vers qui je me retournerai ! Tu finis par le sortir de tes contacts…

Ah ça, je l’ai souvent par mail ! Avec ces start-up 3.0 innovantes à base de mots comptent triple genre : IA, predictive, Big Data, 4.0 et j’en passe. Le premier mail est poli, même si très start-up nation, dans le genre « salut et je te tutoie alors que je te connais pas ». Mais bon tu ne fais pas gaffe, tu as l’habitude. Tu ne réponds pas. Et après s’en suivent des dizaines de messages tous les 2 jours. S’inquiétant de savoir si tu as reçu le précédent, « peut-être n’aviez-vous pas vu mon mail » « Mahé, je suis inquiet, vous ne m’avez jamais répondu ». Bah oui et pour cause, on ne se connait pas !

J’aime bien aussi les recruteurs ! Comme cette recruteuse en marketing qui m’a contacté sur le registre « j’ai vu que tu étais en recherche d’opportunité » (…) « tes expériences passées et ton expertise en marketing digital correspondent exactement au profil que je recherche, es-tu ouvert d’esprit pour découvrir une activité en télétravail ». Euh… tu as vu ça où que j’étais en recherche d’opportunités et que j’étais un expert en marketing. C’est une blague ?

C’est vrai que c’est pas très ciblé. Mais je crois que la palme d’or peut être décernée à ce CEO Human centric love bisounours qui te contacte pour te partager son guide de l’engagement des employés. Avec des phrases d’accroches du type « vos employés sont souvent absents ? » (…) « vous souhaiteriez renforcer l’engagement de vos salariés ? ». Bon j’ai pas d’employé mais pourquoi pas, si le contenu est intéressant. Puis tu vois qu’il te promet des résultats miracles en 5 tips stratégiques actionnables en 2 jours… tu commences à froncer les sourcils. Mais soit.

Et là tu cliques sur le contenu… bingo des pop-ups dans tous les sens, où il faudrait laisser ton nom, ton prénom, ton adresse mail, le nom de ta boite, c’est limite s’ils te demandent pas ton numéro de carte vitale et si tu as une assurance vie. Pour finalement télécharger un PDF de 2 pages, à peine mis en forme qui te conseille bah… de faire appel à ses services.

En fait, je me demande si tout ça, bah ça marche… Il doit y avoir une raison pour qu’ils s’obstinent à ce point, parfois au-delà des limites de la politesse et de la décence. Rappelle-toi c’est comme cette boite qui nous avait proposé un « partenariat » (avec des gros guillemets) qui consistait à ce qu’on paye pour leur permettre d’utiliser notre contenu gratuit.

Attends attends, j’ai pas bien compris… tu me la refais ?

Story RH devait les payer pour que… Story RH leur crée du contenu (que l’on propose gratuitement depuis plus d’un an hein !).

C’est vrai que payer, pour créer du contenu gratuit, bah ça on ne nous l’avait jamais fait.

En fait, ceux qui ont quelque chose à vendre coûte que coûte on bien souvent pas grand chose à dire… comme quoi, avec LinkedIn, parce que les êtres humains sont humains … on n’est jamais au bout de nos surprises.

En résumé, la grenouille qui se veut faire aussi grosse que le bœuf … ce n’est pas la peine de de t’affubler d’un titre ronflant avec tous les mots que tu ne comprends pas pour essayer de me fourguer quelque chose dont je ne veux pas ! C’est contre-productif car tu nuis à ton image !

C’est bon cheffe ?

Allez on ne va pas en faire toute une histoire !